Comment diagnostiquer une maladie de Horton ?

Modifié le : 19/11/2021

Le diagnostic de maladie de Horton repose sur :

  • La présence des signes cliniques 
  • Les résultats de prise de sang avec une inflammation dans le sang
  • L’inflammation des artères du crâne qui peut être bien visible à l’échographie
  • En cas de doute, l’analyse d’un prélèvement (biopsie) de l’artère des tempes permettra s’il est positif, de retenir, de façon certaine ce diagnostic

Mais c’est aussi l’élimination d’autres diagnostiques (cancer, infection...) qui peuvent donner le même type de symptômes, qui permettra de retenir ce diagnostic. 
 

Plus d'informations

Le diagnostic clinique :

  • Le diagnostic de la maladie de Horton n’est évoqué que chez une personne de plus de 50 ans présentant des manifestions variées, d’apparition récente, évocatrices de la maladie.
     
  • L’inflammation dans le sang montrant une importante élévation de la VS et CRP oriente fortement vers ce diagnostic. 
     

Les examens qui permettent le diagnostic : 

  • L’échographie des artères du crâne peuvent mettre en évidence une inflammation des artères, localisée le plus souvent au niveau de la tempe (artère temporale). L’échographie est cependant un examen qui demande de l’entrainement et que tout échographiste ne sait pas faire. 
     
  • Lorsque le diagnostic reste douteux, on effectue un petit prélèvement d’une artère de la tempe afin d’analyser au microscope sa paroi (analyse histologique).  En cas de maladie de Horton, cette analyse, lorsqu’elle est positive, montre une inflammation très spécifique de la maladie.
     
  • Un scanner avec d’injection d’iode (angioscanner) et/ou une TEP permet d’explorer l’inflammation des gros vaisseaux du tronc et des membres (pour les artères comme l’aorte).
     

Les examens qui permettent d’éliminer une autre maladie : 

Le diagnostic de maladie de Horton est parfois difficile, et il faut alors éliminer d’autres maladies inflammatoires qui peuvent donner des symptômes similaires (cancer, infection…). Dans ces cas difficiles, on peut utiliser des examens comme le PET scan.

En cas d’atteinte articulaire ou musculaire, la démarche diagnostique et les examens demandés sont les mêmes que ceux réalisés pour une pseudo-olyarthrite rhizomélique
 

Association de patients