Pseudo Polyarthrite Rhizomélique

Modifié le : 17/04/2020

Qu’est-ce qu’une Pseudo Polyarthrite Rhizomélique ?

La Pseudo Polyarthrite Rhizomélique (PPR) est un rhumatisme inflammatoire chronique du sujet de plus de 50 ans, qui se manifeste par des douleurs inflammatoires des épaules et/ou des hanches (racine des 4 membres ou atteinte rhizomélique).

+ d'infos


Qui est touché par la Pseudo Polyarthrite Rhizomélique ?

La PPR touche exclusivement des personnes de plus de 50 ans. Les femmes sont un peu plus atteintes que les hommes.

+ d'infos


Quelles sont les causes de la Pseudo Polyarthrite Rhizomélique ?

La PPR est une maladie inflammatoire dont les causes, probablement multifactorielles, restent mal connues. Une cause infectieuse, sur un terrain génétique prédisposant a été suspectée, mais sans aucune certitude.

+ d'infos


Comment se manifeste la Pseudo Polyarthrite Rhizomélique ?

La PPR se manifeste par des douleurs inflammatoires et une raideur des épaules et des hanches, apparaissant le plus souvent, de façon progressive. L’état général est souvent altéré, avec une fièvre, une fatigue, un amaigrissement. La PPR peut être associée à une vascularite à prédominance cérébrale, la maladie de Horton, qui doit être recherchée systématiquement.

+ d'infos


Comment diagnostiquer la Pseudo Polyarthrite Rhizomélique ?

Le diagnostic de PPR est fortement suspecté devant les manifestations cliniques très évocatrices de la maladie, associées à une inflammation dans le sang, plus ou moins importante. L’amélioration rapide des douleurs sous cortisone est aussi un argument fort du diagnostic.

Les examens complémentaires restent cependant très importants pour :

  • Confirmer l’existence d’une maladie de Horton quand les signes cliniques sont évocateurs
  • Eliminer d’autres diagnostics qui peuvent se manifester par un tableau clinique très proche de la PPR.

+ d'infos


Comment se traite aujourd’hui la Pseudo Polyarthrite Rhizomélique ?

La PPR se traite par la corticothérapie, qui reste le traitement le plus efficace. On obtient en général une disparition des symptômes en moins d’une semaine. L’inflammation dans le sang, évaluée par les prises de sang, est normalisée en moins de 4 semaines. La diminution des doses de cortisone se fait ensuite de manière régulière et progressive toutes les 3 à 4 semaines, voire plus si besoin. Le traitement est long et dure souvent plus d’une année. D’autres traitements peuvent être associés à la cortisone lorsque les doses ne peuvent pas être diminuées en dessous d’un certain seuil.

+ d'infos

Association de patients