Comment diagnostiquer les maladies auto-immunes non spécifiques d’organes ?

Modifié le : 14/03/2019

La recherche d’une maladie auto-immune doit toujours se faire devant un contexte clinique évocateur.

Les examens comprennent :

  1. L’exploration pour faire le diagnostic des organes atteints
  2. Une prise de sang pour recherche une inflammation (non spécifique), mais qui peut orienter vers la sévérité des atteintes, et pour explorer le bilan immunologique, avec une recherche des auto-anticorps.
  3. La recherche systématique des complications possibles

Plus d'informations

Le diagnostic des maladies auto-immunes repose sur :

  1. L’exploration pour faire le diagnostic des organes atteints.

Elle se fait habituellement en 3 phases. La première consiste, grâce à l’interrogatoire à dépister s’il existe des signes qui peuvent orienter vers le dysfonctionnement d’un organe. La deuxième phase consiste à faire des examens simples pour rechercher ce dysfonctionnement, comme faire une bandelette urinaire pour recherche des protéines anormales dans les urines. La troisième phase est du domaine du spécialiste, pour explorer de façon plus fine les atteintes, en effectuant parfois des prélèvements de l’organe atteint (biopsie) si besoin.

  1. Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :

  •     Une inflammation
  •     Des anomalies immunologiques (auto-anticorps)
  •     Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d’organe
  1. La recherche systématique des complications possibles

Devant une maladie auto-immune non spécifique d’organe, il est prudent de rechercher, même parfois en l’absence de signe clinique, des atteintes de différents organes. Le rein, le poumon, le cœur et le système nerveux doivent faire l’objet d’une surveillance attentive et régulière.

 

Association de patients