Rééducation et activité physique

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Quelle est la place de la rééducation ?

La prise en charge en rééducation/réadaptation fonctionnelle est très importante au cours des pathologies rhumatismales. Elle consiste essentiellement à apprendre à faire des mouvements qui protègent les articulations, renforcent et étirent certains muscles et, si nécessaire aider dans la reprise d’une activité physique par un travail de cardiovasculaire qui vise à remuscler le cœur.

Le type de rééducation réalisée et son intensité dépendent de l’âge du patient, de la pathologie sous- jacente, et des séquelles éventuelles de cette pathologie.

La rééducation et l’auto-entretien de ses exercices permettent de protéger les articulations et le dos, d’éviter leur vieillissement prématuré, de limiter la survenue de déformations, de lutter contre l’enraidissement et la douleur, et de maintenir une fonction cardiaque de bonne qualité.

Ce sont des ergothérapeutes et des kinésithérapeutes spécialisés ou des enseignants d’activité physique adaptée, qui pourront s’en charger. Des appareillages (corset, semelles, attelles…) pourront également être réalisés en fonction des besoins.

Dans tous les cas, une activité physique, et/ou sportive, et/ou une auto-rééducation, est fortement recommandée et doit être discutée avec les soignants en fonction des atteintes et des possibilités de chacun.

 

Place de l’activité physique ou sportive ou auto-rééducation

Le maintien d’une activité physique, adaptée au rhumatisme, est fortement recommandé.

Le maintien d’une activité physique est bon pour la santé globale : elle allonge la vie des personnes, diminue le risque de maladie cardiaque, de diabète, de cholestérol, de dépression, de difficultés de la respiration. En termes de durée, l’organisation mondiale de la santé recommande minimum 1 h30 d’activités d’intensité modérée (qui essouffle et rend difficile la conversation) par semaine.

Association de patients