Le scannerComme la radiographie, le scanner utilise des rayons X, il est donc irradiant. Mais les images se font par des coupes successives de l’organe à étudier. Ces différentes coupes d’un organe permettent d’avoir une vision plus fine, en 3 dimensions, des structures étudiées. Le patient est allongé une dizaine de minutes maximum, sur une table d’examen dans une espèce de tube en cerceau très ouvert. Le scanner est plus précis que la radiographie standard pour voir l’os. Les parties molles, comme les nerfs, les tendons, les ligaments, les muscles peuvent être analysées. Mais le scanner reste moins performant pour les parties molles que l’IRM (>> CF Fiche Articulation).
En rhumatologie, le scanner permet d’explorer une zone musculosquelettique douloureuse, de préciser une anomalie ou une atypie suspectée par une radiographie ou une autre imagerie. Il est surtout utilisé pour faire un diagnostic et peu pour faire le suivi de traitement dans le domaine rhumatologique.
Le scanner peut également se pratiquer sur d’autres organes comme le foie, le poumon, le tube digestif, les artères. Pour améliorer la détection des anomalies, on peut être amené alors à faire une injection d’iode. Cette injection est contre indiquée en cas d’allergie à l’iode et/ou de problèmes rénaux sévères ou avec certains traitements. Dans la grande majorité des cas en rhumatologie l’injection d’iode n’est pas nécessaire.
Avantages : bonnes performances notamment dans toutes anomalies osseuses, colonne vertébrale comprise, relativement accessible
Inconvénients : visualisation des tissus mous moins performant que l’IRM, cout relativement élevé, irradiant, contre indiqué en cas de grossesse.
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